L’équipe de l’Espace d’échanges culturels s’est déplacée à Strasbourg et à Colmar pour rencontrer des homologues de l’accueil des publics et des techniciens.
Profitant de la fermeture des lieux culturels au public, l’équipe de l’Espace d’échanges culturels de L’Évasion en a profité pour rencontrer des collègues dans d’autres structures culturelles en Alsace.
L’objectif, pour Anne Obermuller et Thierry Muller, chargés d’accueil à L’Évasion, Roger Denis, régisseur son, et Guillaume Kantor, régisseur lumière, accompagnés de Wendy Bohler, éducatrice référente, était de découvrir les fonctionnements de ces structures et d’échanger sur leurs domaines de compétence, en l’occurrence l’accueil des publics et des artistes, ainsi que sur les parties techniques.
Ce qui les intéressait particulièrement, c’était de discuter de l’accueil des publics spécifiques. « Chez nous, à L’Évasion, c’est inné », résume Thierry Muller. « Dans les autres salles, c’est beaucoup plus récent. C’est vrai qu’ils y sont plus sensibles qu’il y a quelques années, et des choses se sont mises en place. » Anne Obermuller a notamment noté la « difficulté d’accueillir des personnes en fauteuil dans les salles avec gradins ». Et d’expliquer: « Il faut alors démonter des sièges pour faire de la place. »
Pole-Sud à Strasbourg
Premier rencontre, le 23 mars à Pole-Sud, Centre de développement chorégraphique national, à Strasbourg, où ils ont été accueillis par Maeva Caboche, attachée aux relations publiques, et Sylvie Fovanna, responsable du développement des publics.
Ce qui a surtout marqué l’équipe de L’Évasion, ce sont les coulisses, « avec vue sur scène, impressionnantes de par leur hauteur », ainsi que la multiplicité du lieu, entre « la petite salle d’accueil pour les conférences, au parquet de bois très beau », « l’architecture de l’accueil et du bar », « la salle de danse pour répéter », « la salle gradinée et la grande scène », « l’école de musique intégrée ». Un voyage dans la grandeur, loin de l’Espace d’échanges culturels beaucoup plus intimiste auquel ils sont habitués à L’Évasion.
Musée Unterlinden à Colmar
Deuxième rencontre le 25 juin, au Musée Unterlinden de Colmar, où ils ont été accueillis par Suéva Lenôtre, responsable de l’équipe du Service des publics, et une partie de son équipe.
Ce qu’a retenu l’équipe de L’Évasion, c’est « le rôle de l’humain », prépondérant dans l’accueil et les visites d’expositions. Ils ont été impressionné par « leurs interventions auprès de publics variés pour faire connaître l’art au plus grand nombre, y compris les jeunes, les enfants et tous les publics spécifiques ». Ils ont au passage remarqué les supports en braille, posant des questions sur la possibilité d’autres outils. Ils ont également noté le rôle de la lumière, qu’elle soit électrique ou naturelle, pour la mise en valeur des tableaux et des autres œuvres et ont apprécié la « belle boutique » à côté de l’accueil.
Comédie de Colmar
Troisième rencontre le 8 juillet, à la Comédie de Colmar, Centre dramatique national Grand Est Alsace, où ils ont été accueillis par Alice Schaff, chargée des relations publiques et notamment des personnes en situation de handicap, ainsi que par deux régisseurs.
L’équipe y a découvert le hall d’accueil avec la déco vintage et l’espace bar, les différentes salles, dont celle de 400 places avec sièges gradinés et la petite située sous les combles. Ils ont été surpris par le bar et l’accueil, avec leurs tables-desks à hauteur d’yeux pour les enfants… et des personnes circulant en fauteuil. Un très bon point, toutefois contrebalancé par le fait que, dans les salles, l’accueil des personnes en fauteuil roulant est moins aisé qu’à L’Évasion. Côté technique, l’équipe a été impressionnée par les tables de mixage, les jeux de lumière, le grill, la lampe-servante sur les scènes ou encore la réserve « grande et bien rangée ».